tag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post484746779502387012..comments2023-08-11T23:02:06.408-07:00Comments on Numeribib: EoD : quand les bibliothèques numérisent et diffusent des œuvres du domaine publicThelonious Moonhttp://www.blogger.com/profile/01085488675102867857noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-79361303469385361852017-10-16T03:45:41.261-07:002017-10-16T03:45:41.261-07:00Concernant les versions ocr epub qui présentent pa...Concernant les versions ocr epub qui présentent par automatisation de la tâche je suppose des défauts de mise en page ou de correction, le partage à l’identique ne bloquerait il pas tout travail humain ultérieur nécessaire pour rendre un document agréable à lire en flux de texte ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-16285175227350600062015-03-02T04:36:58.280-08:002015-03-02T04:36:58.280-08:00En complément de cet excellent billet, un article ...En complément de cet excellent billet, un article du Bulletin des Bibliothèques de France qui relate l'expérimentation Numalire et dresse un état de l'art sur la crowdfunding en bibliothèque : <a href="http://bbf.enssib.fr/contributions/numalire" rel="nofollow">http://bbf.enssib.fr/contributions/numalire</a>Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-83789583658022082152014-06-10T09:43:06.342-07:002014-06-10T09:43:06.342-07:004. Le propos ne visait pas à porter un quelconque ...4. Le propos ne visait pas à porter un quelconque jugement sur les choix d'organisation d'EoD mais à montrer comment un manque de cohérence entre bibliothèques partenaires peut conduire à des choix dissemblables et surtout préjudiciables à la diffusion et au partage des œuvres du domaine public numérisé.<br /><br />5. Je ne "critique" pas la licence choisie par la BIUS, j'émets une réserve. Il manque une clause dans la Licence Ouverte/Open Licence d'Etalab : c'est la clause de partage à l'identique (SA= Share Alike dans le langage des Creative Commons). Ce qui fait qu'une entreprise réutilisant les livres numérisés de la BIUS, peut sans vergogne apposer une mention "Tous droits réservés"<br /><br />Je vous renvoie à la diapositive n° 60 du document présenté dans le billet du 10 juin 2013 intitulé "Aspects juridiques de la numérisation et de la réutilisation de contenus". Elle permet de se faire une idée des différentes licences comportant/ne comportant pas la clause de partage à l'identique. <br /><br />Le collectif SavoirsCom1 a été auditionné par la mission Etalab en janvier dernier et a fait valoir sa position sur la nécessité d'un partage à l'identique des données. <br />Thelonious Moonhttps://www.blogger.com/profile/01085488675102867857noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-44722134501822085492014-06-10T09:38:04.553-07:002014-06-10T09:38:04.553-07:002. Si la rédaction des clauses-types est modifiée,...2. Si la rédaction des clauses-types est modifiée, j'en serai très heureux et je publierai un nouveau billet à ce propos. Je ne veux pas être une "Vox clamans in deserto". Si ce blog existe, c'est pour essayer, même à un niveau très modeste, de changer le cours des choses. Tenez-moi au courant.<br /><br />3. Vous pointez un écart, dans les faits, entre les conditions contractuelles de réutilisation et leur application. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse... Ce qui vous amène, en toute logique à minimiser la portée effective des conditions de réutilisation et à rapporter à une pensée magique le point de vue opposé.<br /> Ce faisant, vous pouvez dire : "rassurez-vous, si un lecteur s'enquiert auprès d'un bibliothécaire des conditions de réutilisation du document numérisé, il est probable que les conditions restrictives de réutilisation ne seront pas évoquées".<br /> Et voilà donc où nous en sommes : par défaut d'assise objective, vous devez en faire appel à la subjectivité des bibliothécaires . Mais qui vous dit que tous nos collègues useront du même bon sens que vous ? En soi, ce climat d'insécurité juridique n'est pas satisfaisant.<br /><br />Le second cas que vous évoquez est absolument passionnant et il me permet d'ajouter un complément indispensable à mon billet. Je reprends votre exemple. Ains donc, un établissement indique sur son site :<br /><br />The Digital collections of ***** (...) are provided free of charge for non-commercial use. The digital objects are freely accessible and can be downloaded in high quality for personal or academic purposes.<br /><br />Et vous dites : c'est beaucoup plus libéral pour les particuliers et les chercheurs. Certes. Mais le danger de ce type de clauses réside dans le non-dit. Si la réutilisation est gratuite pour les particuliers et les chercheurs, cela signifie qu'elle est probablement payante pour les entreprises. Et voilà comment ce type de clause consacre de façon à peine déguisée un domaine public payant, soit tout le contraire du domaine public.<br />Thelonious Moonhttps://www.blogger.com/profile/01085488675102867857noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-5309407011428198042014-06-10T09:34:28.886-07:002014-06-10T09:34:28.886-07:00Un grand merci à vous pour vos remarques. Je vais ...Un grand merci à vous pour vos remarques. Je vais y répondre point par point.<br /><br />1. La formule était brutale (et pour tout dire, je me suis dit après-coup qu’une formule plus nuancée eût été requise). Cependant, entendons-nous bien : quelle que soit la masse de documents numérisés grâce au programme EoD, ce qui m'intéresse ici, ce n'est pas la quantité, mais les conditions de réutilisation afférentes aux documents numérisés. Ces dernières sont primordiales, dans la mesure où elles encadrent contractuellement les droits d’usage accordés au public. <br /> <br />C’est exactement le même ordre d'idées qui m'a conduit à rédiger en décembre dernier un article à propos des CGU de HAL. Nul ne conteste la masse considérable des articles déposés dans l’archive ouverte. Mais HAL a été construit autour d'un impensé : quid des conditions de réutilisation des articles ?<br /><br />Bref, il ne s'agit pas simplement de mettre à disposition une masse considérable de documents mais d'encadrer les conditions de leur réutilisation, ce sur quoi j'ai voulu insister dans la conclusion du billet, un peu maladroite je vous le concède.<br />Thelonious Moonhttps://www.blogger.com/profile/01085488675102867857noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-70617892740367434232014-06-10T05:13:44.354-07:002014-06-10T05:13:44.354-07:004- Vous vous faites une idée fausse de ce qu’est u...4- Vous vous faites une idée fausse de ce qu’est un réseau de coopération quand vous écrivez qu’«EoD autorise chaque bibliothèque à fixer elle-même ses propres conditions de réutilisation», au lieu d’imposer aux participants une seule politique en la matière. EOD est un réseau, libéral, dont les coordinateurs accueillent des établissements intéressés par quelques principes simples de service. Le genre des licences d'utilisation qui sont suggérées par les coordinateurs sont d’ailleurs, précisément, celles qui vous plaisent (et à moi aussi), mais elles ne sont pas imposées. Le prix de la numérisation y est également laissé à la discrétion des participants, bien qu’il soit suggéré que ces tarifs doivent être bas, pour favoriser la numérisation considérée comme un intérêt collectif. C’est très bien ainsi, si vous voulez mon avis.<br /><br />5- Enfin, vous critiquez la licence que nous avons choisie à la BIU Santé, la Licence ouverte, que vous trouvez moins appropriée que la PDM. Je trouve la PDM mal appropriée aux documents patrimoniaux car elle ne permet pas de relier l'exemplaire de ce document à sa collection d'origine et donc à son histoire, par le biais de la mention de provenance. Nous ne pouvons pas l’utiliser sans mutiler nos documents d’une part de leur valeur.Jean-François Vincent Bibliothèque Interuniversitaire de Santénoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-3659941847193462432014-06-10T05:12:22.434-07:002014-06-10T05:12:22.434-07:003- Il faut bien comprendre le fonctionnement d'...3- Il faut bien comprendre le fonctionnement d'EOD pour évaluer les conséquences, à mon avis très limitées, de ces CGU excessivement fermées.<br /><br />Un document, dans EOD, a deux vies.<br /><br />La première, c’est la fourniture d'un PDF à un client qui en demande la numérisation. C’est elle qui est concernée par les conditions générales d’utilisation. Je suis d’accord avec vous, je le répète, pour trouver très restrictives les clauses de la formule-type. Cependant, à moins d’avoir une conception magique du langage, il faut voir quel est l’effet réel de ces formules, et quelle gêne elles apportent effectivement dans l’usage des documents. A mon avis, si ces formules ont pu rester alors qu’elles ne correspondent plus à l’air du temps (elles datent je crois d’il y a plusieurs années, et le débat public a beaucoup fait avancer la réflexion sur ces points depuis cinq ou six ans), c’est qu'elles n’ont pas dérangé grand monde. Ce sont des CGU comme il y en a tant, que les usagers “acceptent” sans les avoir lues, et qui ne les empêchent pas de faire ce qu’ils veulent des documents ensuite. La fourniture d’un document par EOD, c’est une variante de la fourniture de documents à distance: dans l’immense majorité des cas, les gens le demandent pour le lire, pas pour le réutiliser. Et dans les autres cas, soit ils le réutilisent sans se demander sous quel régime juridique le document se trouve, soit ils demandent quoi faire à la bibliothèque concernée - dont je serais bien surpris qu’elle les renvoie aux CGU. Les mots que personne ne lit ne font pas tant de mal que ça.<br /><br />La deuxième vie d’un document EOD, et celle à laquelle vous devriez à mon avis le plus vous attacher, c’est sa diffusion dans une bibliothèque numérique. Or, les conditions de diffusion dans ces bibliothèques numériques sont parfois autres que celles qui sont indiquées dans les CGU qui vous choquent.<br /><br />Un exemple. Une bibliothèque du réseau (vous ne m’en voudrez pas j’espère de ne pas la nommer? Je ne vois pas pourquoi je froisserais des collègues) qui a dans EOD les fameuses CGU pendables, indique sur son site web de diffusion: “The Digital collections of ***** (...) are provided free of charge for non-commercial use. The digital objects are freely accessible and can be downloaded in high quality for personal or academic purposes.” C’est beaucoup plus libéral en tout cas que les CGU.<br /><br />Tout ce que je veux montrer, c’est que c’est à cette étape-là de la diffusion du document que les conditions de diffusion sont le plus importantes, puisqu’elles concernent sa vie publique au long cours.<br /><br />Certes, il n’est pas cohérent d’avoir des CGU très restrictives sur le site d’EOD, et une politique plus libérale lors de la diffusion en ligne. Un ménage s’impose, nous pouvons être d’accord là-dessus. Que celui qui n’a pas de pages périmées ou d’incohérences sur son site jette la première pierre aux collègues concernés - si cela nuit réellement à quelqu'un, bien entendu.Jean-François Vincent Bibliothèque Interuniversitaire de Santénoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1548398616563632918.post-27362274659972219362014-06-10T05:10:55.378-07:002014-06-10T05:10:55.378-07:00Je voudrais apporter quelques réponses à votre bil...Je voudrais apporter quelques réponses à votre billet.<br /><br />1- Vous écrivez : « Il n'est parfois pas de pire ennemi à la diffusion des œuvres du domaine public que les bibliothèques elles-mêmes. » La réprimande me paraît mal venue en l’occurrence. EOD s'est constitué avec comme idée de base qu'il était possible, en proposant un service de numérisation à la demande, d’accroître le nombre de livres du domaine public effectivement disponibles pour tout un chacun. Ce réseau a permis la numérisation de 10 000 livres depuis 2006, grâce au travail de 37 bibliothèques dans 13 pays. Ces livres sont pour la plupart mis en ligne, selon des dispositifs divers, et pas toujours avec la licence qui vous plairait: néanmoins, ils sont accessibles, à tous, partout, gratuitement, et pour pas mal d'usages au moins.<br /><br />2- Votre billet peut avoir un effet positif sur le réseau, en conduisant certains de ses membres à mettre à jour leurs pages de conditions générales d’utilisation. En tout cas, je fais remonter aux coordinateurs de l’UIBK. La rédaction-type que vous incriminez mérite certainement d’être relue et corrigée par bon nombre des bibliothèques qui l’ont conservée.Jean-François Vincent Bibliothèque Interuniversitaire de Santénoreply@blogger.com